Finisher de la 6000D à la Plagne(73)
Une épreuve parmi les trail mieux organisés. Quelque chose à faire.1400 coureurs sur le 65km
C’était cette année où jamais pour en être car je sais que je serai pas dispo pour ça sur les 2 prochaines années.
Je suis parti la veille au soir en voiture pour arriver sans sommeil 3h avant le départ: j’en souris presque mais je voulais en être et c’était ça ou rien vu que ça m’a pris il y a 3 jours…
J’ai mené la course dans le rythme du milieu de peloton, en n’imprégnant de la douleur, en profitant, en regardant les panoramas, en prenant des photos, en me délectant d’être monté jusqu’au glacier, d’avoir couru sur la piste de bobsleigh de La Plagne (qui a été le théatre des épreuves aux jeux Olympiques d’Albertville 1992) en échangeant quelques paroles avec des coureurs, en souriant aux nombreux spectateurs qui encourageait.
J’ai fini par manquer totalement d’énergie et j’ai terminé complètement avec les oreilles…
Aux rayons des anecdotes, j’en ai 3:
1. j’ai oublié mes habits de course à pied (short,tee shirt,chaussettes) sur le séchoir chez moi la veille au soir… Heureusement, j’avais dans mon sac un cuissard de vélo, le tee shirt finisher de l’ultra trail de la semaine passée et j’avais une 2e paire de chaussettes.
2. Un type s’est vautré derrière moi en descente au km 34 et il m’a fauché comme du blé. Mon doigt s’est à moitié retourné et j’ai tout de suite retiré mon alliance car il a gonflé. Finalement + de peur que de mal, par contre le coureur s’est rappé tout le côté droit ( il a du dormir du coté gauche cette nuit je pense…)
3. J’ai eu la surprise s’avoir ma belle sœur,mon beau frère et les enfants à l’arrivée. J’ai franchi la ligne avec eux, avec la petite sur mes épaules
Fin d’un énorme mois de juillet pré utmb. Il faut maintenant sur-compenser, s’accorder du repos, entrer dans la dernière ligne droite et faire un très très (très) grand plein d’énergie pour être au départ de l’UTMB dans 1 mois quasi jour pour jour (1 septembre)