La période qui achève un cycle d’entraînement permet d’arriver le jour de la compétition au maximum de nos possibilités, c’est le pic de forme.
C’est un juste équilibre entre l’augmentation des capacités physiques liées à l’entraînement mais aussi à un minimum de fatigue.
C’est à ce moment qu’il faut observer une phase de réduction de l’entraînement, bien sur pas un arrêt complet de l’activité physique pour ne pas que les aptitudes baissent.
Un programme d’entraînement doit comprendre des phases de « travail intensif » et des phases de « régénération » afin d’amener l’athlète au top de sa forme et faire en sorte que ce pic de forme arrive au bon moment. Pour que les semaines d’entraînement débouchent sur « un pic de forme », il faut qu’il y ait une phase d’allègement avant l’objectif.
Un pic de forme ne peut être atteint que 3 à 4 fois dans l’année et ne se prolonge pas au delà d’un mois pour un seul des pics. Les autres seront de l’ordre de 2 semaines maximum. Après l’avoir atteint pour la/les compétitions souhaitées, il faut récupérer pour le déclencher une nouvelle fois pour un prochain objectif.
En conclusion, faire du jus, « s’affûter », surcompenser : autant d’expressions synonymes qui signifient que « lever le pied » une à deux semaines avant la compétition est absolument nécessaire si l’on veut se présenter dans un bon état de fraîcheur sur la ligne de départ. En bref, il est inutile d’en rajouter pour se rassurer. » RÉCUPÉRER C’EST AUSSI S’ENTRAINER »