Des caves de Montlouis aux fromageries de Valençay, il n’y a qu’un pas, une escapade sur les bords du Cher de cent kilomètres. Un rien pour le peloton du Tour de l’Avenir qui passait, hier, de Touraine en Berry par le chemin des écoliers, par un circuit que les tour-opérators nippons ne cessent de vanter à des touristes bardés d’appareils photos. Dans la traversée de Chenonceau, ils étaient des dizaines à attendre le passage du peloton, sans savoir exactement que faire. Sortir un masque anti-pollution ou des boules anti-bruits ! Une certitude: jamais le peloton du Tour de l’Avenir n’aura été autant de fois «couché» sur une pellicule, sensibilité 100 asa.
Trois garçons sont certains d’avoir été «figés», sur papier glacé dans la traversée de Chenonceaux: Éric Leblacher (Crédit agricole), Anthony Geslin (Bonjour) et Samuel Dumoulin (Jean-Delatour).
Trois garçons partis dès les abords de La Croix-en-Touraine (Km 12), qui comptèrent près de 7′ d’avance. Le bon coup! Direction Valençay, son fameux château et sa petite chapelle dans laquelle repose son illustre propriétaire le prince de Talleyrand. Trois garçons dans le vent et la pluie, vite rejoints par un quatrième larron, Christophe Kern (Équipe de France).

A quatre, le coup était jouable même si, derrière, les hommes de la Phonak ou de la FDJ. com faisaient le forcing pour troubler le rêve de ces trublions…

Réaction trop tardive du peloton… Mais il s’en est fallu d’un cheveu pour que les espoirs des hommes du jour ne soient à ranger à la rubrique anecdote. Seulement 3″ d’avance pour Dumoulin, Geslin et Leblacher sur la ligne…
Ouf!

(2002-09-08)

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