Eric Leblacher, né le 21 mars 1978, devint professionnel en 2002 sous les couleurs de la formation du Crédit Agricole. Sa meilleure performance, cette année, se situe lors du Tour d’Autriche, où il décrocha une très belle seconde place, lors de la première étape derrière l’Italien Marinangeli. La fin de ce même mois de juillet, Eric retrouva les honneurs lors du Sachsen -Tour International, où il se classe cinquième lors de la dernière étape.

Cette année ne fut pas très enrichissante pour Leblacher, mais victime de chutes, dont un très mauvais souvenir à la Vuelta, on ne pouvait pas s’attendre à beaucoup mieux.

Nous avons pu le contacter, et lui poser quelles questions. Cette interview n’existerait pas sans la perspicacité de nos lecteurs. Nous les en remercions, ainsi que le principal intéressé qui nous répondit avec sincérité.

VCN : Pourquoi avoir choisi la Française des Jeux pour un nouveau contrat ?

EL : J’étais en contact avec une équipe non Pro Tour, mais lorsque Marc Madiot me contacta afin de me proposer un contrat, je n’ai pas hésité une seconde. En fait, j’aime beaucoup la philosophie de cette formation.

VCN : Quels sont vos objectifs pour cette saison 2006 ?

EL : Après une année gâchée par deux fractures de clavicules, je veux revenir au top, avec les vraies valeurs qui sont les miennes. A savoir, mon esprit offensif, bagarreur, tout en m’exprimant sur des terrains accidentés. Ma situation d’équipier me va très bien dans cette formation que je dois découvrir. Par ailleurs, je suis très motivé, et surtout revanchard de cette très mauvaise saison 2005.

VCN : Y a-t-il une course que tu rêverais de gagner ?

EL : Oui, il y en a beaucoup. Mais une étape de montagne, dans un grand tour, me conviendrait à merveille.

VCN : Quelle est ta vision des choses au sujet des différentes affaires de dopage ?

EL : Le dopage existe encore dans le cyclisme. Mais ces affaires vont dans le bon sens, car elles démontrent l’efficacité des contrôles.

VCN : Pensez-vous pouvoir franchir un cap au niveau des courses à étapes ?

EL : J’ai toujours bien aimés les courses à étapes, elles me conviennent très bien de par ma facilité de récupération. Le Pro Tour permet de progresser dans ce genre de course, car nous en disputons plusieurs sur des terrains qui me favorisent (Tour de Suisse, d’Allemagne, de Catalogne, ou autre Pays Basque).

VCN : Que retenez-vous de la Vuelta, malgré votre chute ?

EL : Je suis très satisfait de mes dix jours sur Vuelta, avant ma chute. Celle-ci restera pourtant la plus grande déception de ma carrière professionnelle, à ce jour.

VCN : Aimant les tracés montagneux, rêvez-vous du maillot à pois ?

EL : Pas particulièrement. Certes, cela ferait plaisir, mais pour l’heure je n’y songe pas.

VCN : Si vos nouveaux employeurs vous donnent plus de responsabilités, jusqu’à être un coureur protégé, cela vous poserait-il un problème ?

EL : Pas du tout. Que du contraire, si je me sens bien et que j’ai les jambes, je peux franchement assumer le poids d’une course, et de l’équipe.

La pression ne me fait pas peur. Qu’elle soit extérieur ou pas, je fais la course et mon métier avec le même tempérament, en me donnant à 100%.

VCN : Il est encore sans doute un peu tôt pour cela, mais avez-vous déjà une idée de votre programme et de votre rôle au sein de la Française des Jeux.com ?

EL : Oui, effectivement il est encore trop tôt pour cela. Ces questions seront débattues lors du stage de l’équipe, mais je prendrais ce que l’on me donnera, en donnant l’assurance de faire du mieux possible. Je souhaiterai participer à plusieurs courses par étapes telles que le Pays Basque ou le Tour de Suisse. et comme Grand Tour, outre le Tour de France bien sur, j’aimerai faire la Vuelta. Je ne veux plus passer une saison comme 2005.

VCN : Pensez-vous que votre formation mérite le Pro Tour ?

EL : Oui, complètement.

VCN : Pour terminer, pouvez-vous nous dire quels magazines de cyclisme lisez-vous ?

EL : Je suis un vrai passionné, dès lors je lis beaucoup. Tous les magazines et la presse spécialisées, mais je vais aussi très souvent sur les sites Internet.

Ne voulant faire de peine à personne, Eric ne nous livrera pas ses lectures préférées, mais qu’à cela ne tienne, le plus important n’est autre que son bon moral afin de faire oublier au plus vite une saison en demi-teinte.

Souhaitons lui une saison 2006 bien meilleure, et qui sait avec l’une ou l’autre victoires en montagne, par exemple.

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Erge
Velo-club.net (2005-11-14)

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