Le 1er de ma série de 4 ou 5 10km entrecoupés de 2 courses natures locales. Ainsi est prévu l’hiver jusque mi mars, rien de +
L’objectif demain est de vivre le 10km et tout ce que je lui trouve de spécifique ( me concernant en tout cas).
Objectif 34’30/45
J’ai pas été aussi déterminé depuis longtemps dans la tenue du programme de ma saison 2018 . Je l’ai même écrit pour mieux le relire si je m’en écarte à coup d’épreuves supplémentaires « inutiles ».
Vainqueur du duathlon Gatinais Val de Loing !
Paf !!!
5,4km à pied – 24km de vélo avec drafting – 2,8km à pied
Je vous le livre le petit compte rendu « sans filtre » :
J’ai choisi de prendre part à cette épreuve depuis plusieurs semaines, j’ai donc essayé d’être présentable » avec de bons entraînements en amont.
J’ai pas lâché lorsque j’avais qu’une fenêtre minime de temps pour m’entraîner, quitte à partir courir à 2h du matin.
Bon bref, nous voilà hier soir.
Comme chaque soir depuis 3 semaines, je mange mes 2 lignes de chocolat noir en faisant la vaisselle. Je me connais, je sais assez bien où se situe les besoins et les frustrations diététiques.
Après 4 parties du jeu de société QUI EST CE avec les enfants et l’écoute du dernier album de Christophe Willem ( je suis fan ouai je sais ça se dit pas), direction le dodo.
Ma petite femme est parti jouer au tennis de table avec son association, elle rentrera tard.
Reveil 7h30, je pars effectuer une marche de 2km dans les champs autour de la maison en guise de reveil musculaire: un vrai plaisir.
9h45 je prends la route de bonne heure pour avoir le temps de reconnaître le parcours en voiture et avoir le temps de rien foutre pour me reposer avant l’échauffement.
Le vélo est chargé, mon père l’a nettoyé hier ( j’ai du nettoyer mon vélo je pense 3 fois en 30 ans de pratique…) et ma chérie m’a posé toute les questions sur la course, je lui ai même donné ma petite stratégie que j’ai échafaudé, à tel point qu’elle m’a conseillé sur l’attitude à adopter si « il se passe ce que je redoute ». Faut toujours écouter sa femme….
L’échauffement ne va trop pas se passer comme prévu car je me suis perdu en vélo si bien que j’ai du prendre une grande 2 voies pour regagner le départ, un peu en stress.
15 minutes à pied pour finir et paf me voilà au départ.
250 individuels – 80 équipes. ça fait une belle course ça dit donc.
Je salue les copains, j’embrasse les amis, je retrouve avec plaisir des amis que je vois peu, des dirigeants dévoués corps et âmes, je baisse les yeux pour pas dire bonjour à ce que j’aime pas et je dévie du regard mes adversaires du jour car seul ma course compte, les autres feront la leur et à la fin ça donnera un classement: point.
Paf, le départ est donné !
Je prends la course à mon compte avant d’être passé par un type qui a fier allure. J’échange avec lui et je prends son sillage. On se retrouve à 2 après 2km et je lâche même 5 secondes.
Le rythme oscille entre 2’50 et 3’15 au kil.
Quasi arrivé au terme de la partie à pied, je le reprends et je prends la tête. C’est un type qui a l’air de tout donner, il est aussi respectueux, il me plait bien lui.
La transition est bonne, je sais que je ne suis pas « buzz l’éclair » mais je suis ordonné et ça coule bien.
Je prends le vélo en tête, j’entends les nombreux encouragements et des « allez Babache » qui me vont droit au coeur.
La partie vélo est tres bonne, je suis avec un type (qui est en équipe relais donc il n’a que le vélo à faire) qui envoie bien. Je veux pas aller trop vite non plus donc je l’attends même au sommet d’une bosse pour continuer les relais ensemble.
Le fait que l’épreuve soit en drafting ( possibilité d’etre ensemble en peloton par ex) change la donne, il faut etre un peu filou et penser à la dernière CP.
A la sortie d’un virage,je suis attaqué par celui qui était jusqu’alors 2e. C’est un tres bon cycliste, encore élite cette année et encore pro en 2016. C’est aussi le vainqueur sortant de l’épreuve car il court pas mal ( il était 10e à la fin de la 1ere CP). Il me pose proprement mais je reste concentré car je pense à juste titre que la victoire va se jouer dans la dernière CP. Le duathlon est un triple sport…
Voilà la fin de la partie vélo, j’ai à peu près 30 secondes de retard. Hum, ça fait beaucoup merde.
La transition est de nouveau bonne et je prends immédiatement les bons appuis. La ceinture porte dossards me casse les pieds car je l’ai mal réglé, je passe mon temps à la remettre mais bref…
On a encore 2,8km à faire et c’est l’arrivée.
Après 1km, j’aperçois le 1er et je me retourne pour constater que je ne serai pas rejoint: ce sera 1er ou 2e…
J’accélère encore, je baisse la fermeture éclaire de ma combinaison car ça commence à me donner chaud toute ses conneries. Je suis en 3’10 au kil, je me rapproche de lui et j’arrive à sa hauteur.
Je sais alors que je vais gagner car il est moins rapide ça se voit. Je m’adresse à lui » bravo Benoit » car il fait une sacré course et c’est un coureur ex pro, on est donc du même « sang ». Il me répond « Bravo à toi ». Je continue ma route, il reste 1km, 500m, 300m.
J’entends au loin le speaker dire au micro » alors qu’on attend le vainqueur Benoit Sinner, il va s’imposer ici pour la 2e fois »…
Merde, il va être surpris…
Il reste 200m, les gens me reconnaissent alors et je saute de joie car je suis heureux. Le speaker cite mon nom: oui c’est bien moi:
Victoire !!!
J’attends le 2e pour le saluer, ça étonne un peu le public mais c’est toujours ma façon de faire, c’est aussi l’état d’esprit de la course à pied. En vélo, ça n’arrive quasi jamais….c’est ainsi.
Bref, je le félicite, je me prête aux journalistes et photographes puis aux gens qui me disent bravo.
Celle là, elle est pour moi !!!
Je félicite aussi le 3e qui vient d’arriver.
Je reçois les félicitations de l’organisateur en titre ( le boss) et je lui dis que c’est lui le héros car moi j’ai fait 1h de sport alors que lui ça fait des mois qu’il se fait du souci pour nous à coup sur.
Grand bravo aux organisateurs, c’est une tres belle épreuve avec une organisation assez impressionnante pour des bénévoles d’un « petit club ». Chapeau à eux.
Après avoir une super 3e place du semi marathon du Mont Saint Odile il y a 10 jours ( j’ai pas eu un pet’ de connexion internet donc j’ai jamais pu vous tenir informé), demain, direction le duathlon de Souppes sur Loing (77)
5-24-3 avec drafting
L’occasion d’enfiler la belle tenue réalisée par BTWIN à l’occasion du championnat de France GA de duathlon 2017
J’ai trop l’occasion de participer à des duathlons depuis plusieurs années pour ne pas savourer chaque minute de ses 1 heure et quelques d’effort à venir.
2e hier du relais Penchardais avec l’ami Cyrille du team KBLÉ
4km lui + 4km moi + 4km tous les 2.
On a chacun fait notre maximum et on en sort tout fiers.
On a vécu un Marathon des Sables il y a 5 mois, maintenant, on va partager pour longtemps un joli podium et un moment particulier.
Merci pour l’organisation et merci aux bénévoles impliqués.
Les sensations étaient un peu inatendues 15 jours après l’UTMB (j’en ai fait le meilleur tour en course) et ça donne plein de force pour « demain ».
Je vous remercie toutes et tous pour vos encouragements et vos félicitations. Je suis très touché.
Je n’ai été qu’un anonyme parmi les 1650 coureurs (850 abandons) et j’ai vécu un sacré truc que je vous raconterai + en détail ces prochains jours sur un long post.
Au prix de 7 mois pour soigner une fracture de fatigue au pubis et après avoir pensé jusqu’au bout » que j’étais pas + con qu’un autre », je suis parti et je me suis élancé vendredi à 18h30 et je suis rentré dimanche à 12h…après l’avoir fait déjà 4 fois à vélo.
Encore une fois, je tiens à le souligner que des dizaine de milliers de coureurs ont déjà franchi la ligne d’arrivée de l’UTMB en 15 éditions donc j’ai pas fait un truc de surhumain même si la météo fut la pire en 15 ans. Simplement, et si vous pouvez m’accorder un peu de narcissisime, au vu de mon parcours, du temps passé à courir et de ce que je suis, oui je suis fier d’avoir « coché cette case ».
Mon » big challenge 2018″ sera connu en janvier mais j’ai aussi beaucoup envie de retourner à la compétition ces prochains mois.
Mon envie 2019 sera Paris Brest Paris », un truc à vélo que j’ai en tête depuis j’ai arrêté ma carrière pro.Avec toutes les étapes de qualifications à franchir en amont, ça va m’occuper quelques mois.
Il y aura peut-être aussi un 3e marathon des sables au Pérou cette fois, avec les amis du Team KBLÉ.
Enfin et pour ceux qui m’ont posé la question, voici la photo du petit drapeau que j’ai agité sur la ligne de départ et d’arrivée. « Il finira encadré dans la maison » qu’a dit Steph ma petite Femme mais on le mettra sur un pan de mur assez grand…afin de laisser de la place au prochain !
Cette fois, on y est vraiment presque…: départ vendredi à 18h
Je prends la route demain en direction de Chamonix, pour un peu de repos supplémentaire et de temps accordé aux opérations de vérification du matériel obligatoire + retrait du dossard.
Voilà des mois que je pense à l’ultra trail du Mont Blanc et plusieurs années que j’espérais être de la fête: cette fois on y est !
Les mois passés depuis fin janvier n’ont pas toujours été simple avec cette fracture fatigue. Je n’ai pas pu courir normalement pendant des mois et des mois (bien + que je n’ai pu au final le laisser montrer) mais je pense avoir chassé les nuages dans les temps .
J’ai lâché un peu mon vélo comme un déchirement ou presque, bloqué ma volonté de partir tous les 2 sur des épreuves, passé beaucoup de temps à débloquer la merdasse de sensations inconnus jusqu’à ce qu’on décèle le pourquoi du comment
Pour ce qui est de la météo, les prévisions ne sont pas très bonnes pour le temps de course avec pluie, rafraîchissement marqué et même de la neige sur les + hautes ascensions. Tout ceci va donner un caractère fort à cette édition et sans nul doute accroître la difficulté ( pas besoin d’avoir math’ spé pour imaginer qu’à 3h du matin sous la pluie en haute montagne, c’est moins bisounours qu’une nuit à la belle étoile).
Je suis assez détaché face à cela, le bonheur ne sera peut-être même que + fort car l’aventure promet d’être à la hauteur de ce que j’en ai lu, de ce que j’ai vu, de ce qu’on m’a raconté. Attendons toutefois les dernières prévisions et les consignes de l’organisation qui seront le juge de paix final: on se figera alors, nous les 2300 coureurs sur la ligne de départ.
Etre Finisher est l’objectif je vous assure, dans une épreuve qui recense de 30 à 50% d’abandon suivant les éditions: je suis tout petit face à cela.
Faire au mieux pour y parvenir, vivre à fond l’instant, jouer si besoin avec les barrières horaires, se dire « merde, tu y es grand, penser à celles et ceux qui méritent qu’on pense à eux, chérir ma petite femme et les enfants qui ne dormiront sans doute pas beaucoup, chercher du regard mon père qui sera aux points de ravitaillements accessibles au public et gérer le profil de course seront mes guides.
Revoilà des news !
Je suis parti dans les Vosges en vacances et sans connexion internet, ceci expliquant cela.
Là bas, j’ai pris part au 10km de Longemer pour mettre un peu de vitesse (10e en 34’55). J’en suis sorti satisfait.
Ensuite, j’ai enchainé du vélo et beaucoup de rando/marche rapide (jusque 8′ au kil) pour + de 100km sur les 2 semaines.
Je fais un peu ce pari de sortir la marche de ma manche , comme un outil d’entrainement supplémentaire.
La seule chose dont je suis sur, c’est que je suis sur de rien mais je suis extrêmement motivé par l’ultra trail du Mont Blanc.
Ma saison 2017 a été très ponctuée par ma fracture de fatigue au psoas qui m’a pris beaucoup de temps mais jamais je n’ai lâché et le temps joue pour moi je pense.
Je suis impatient d’y être, impatient aussi de pouvoir ensuite « penser » à autre chose pour me tourner vers de nouvelles épreuves (voir rubrique programme)
Visite chez l’ostéopathe et chez le podologue sont au programme de ces prochains jours
Vivement le départ…!!!
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