J’ai remporté ce matin la course nature « au pas de course contre le cancer » disputée dans le parc naturel du Pâtis de Meaux sur une distance de 10,3km.
Pilotée par l’IUT de Meaux, l’organisation de cette épreuve officielle FFA a été le fruit de longues réunions avec les jeunes dans le cadre de mon métier.
Un peu au dernier moment, j’avais choisi de m’aligner aussi en qualité de participant pour montrer tout l’intérêt que nous avons porté à leur organisation.
C’était aussi la possibilité de faire un premier effort à pieds post MDS.
Je me suis détaché seul au 7e kilomètre après avoir formé rapidement un duo avec un athlète qui menait un bon rythme ( 3’13-3’14 sur les 2 premiers kilomètres roulant dans les allées du parc).
J’ai bouclé les 10,3km en 34’56 (17,11 km/h) en distançant mon dauphin de 40s.
L’effort fut très bon, les appuis et le geste espérés. C’est une bonne chose de faite et avec ce succès sympa en guise de récompense.
Bravo à l’IUT de Meaux qui a été à la hauteur et rendez-vous en 2016 pour la 2e édition. 1175€ ont pu être apporté à la recherche contre le cancer. Que ceux qui n’étaient pas là se déçoivent de ne pas avoir apporté leur petite contribution.
Demain, un entrainement vélo intensif est prévu.
Prochaine épreuve à pied dimanche 10 mai avec un 15km nature où près de 400 coureurs sont annoncés.
Tout d’abord, la semaine a été un peu mouvementé par un virus intestinal qui m’a couché sévère pendant 36h entre mardi et mercredi soir.
J’ai donc dû modifié mon planning d’entrainement, mettre l’organisme en sécurité et l’adapter à la météo capricieuse.
Hier, ce fut 1h50 tôt le matin sous la pluie et 1h30 tard le soir…sous la pluie aussi.
Ce matin, 3h…sous la pluie ! Les sensations du moment reviennent après cet intermède et je reprends ma marche en avant.
Mon programme du week-end a changé car je suis retenu professionnellement dimanche. Par conséquent, je ne participerai pas une compétition cycliste.
Je vais par contre pouvoir faire à la place une grosse sortie le même jour ce qui me convient très bien dans la perspective de la Route Verte du 8 mai.
Le parcours sans saveur de la compétition qui m’était proposé et la catégorie d’épreuve n’était pas à me faire sauter de joie mais j’avais prévu d’y être et j’aurai honoré mon engagement sans cette retenue professionnelle.
Demain, je serai au départ d’un 10km à pieds nature « au pas de course contre le cancer ». Une épreuve tracée dans un parc naturel sur 2 boucles et qui va donner le top départ de ma prépa UVAL (L’ultra de la vallée des lacs Gérardmer 85km du 20 juin)
Je vais pouvoir y raccrocher un dossard, soutenir un effort à pieds post MDS et m’aligner sur la 1ere de mes 8 épreuves prévues en 25 jours (4 à pieds et 4 à vélo)…
J’étais en compétition à vélo cet après-midi: un circuit de 2,8km à faire 30 fois avec une bosse sympa mais pas trop pentue. Par contre, il a plu toute l’après-midi et ça c’était moins sympa.
J’ai fait toute la course devant d’abord à 5 puis à 2. On a jamais eu + de 25s d’avance donc c’était chouette comme scénario !
Le problème, c’est qu’a 10km de l’arrivée je suis tombé en panne de dérailleur electrique. C’est carrément de ma faute car l’autonomie de cet appareil est de 2.000km environ mais je l’ai pas chargé lorsque j’ai reçu mon vélo il y a 10 jours et il n’était chargé qu’au quart…
Je n’ai pas non plus contrôlé le témoin de charge de la semaine donc bref j’ai rien vu venir…!!
A 10km de l’arrivée, mon dérailleur s’est bloqué sur le 21 donc j’ai tout fini en vélocité !
De manière pratique, je n’ai pas pu continuer à collaborer à l’échappée donc on s’est fait reprendre par 4 gars. On arrive à 6 au sprint et je fais 6 bien sur car sprinter sur le 21 dents permet rarement de gagner !!
Je précise, pour ceux qui souhaitent acquérir un Durace DI2 que l’autonomie n’est absolument pas un problème puisque vous pouvez largement rouler plusieurs semaines sans le charger. Simplement, faut pas oublier de le charger complètement lorsqu’on vous le livre…
J’ai passé un bon après midi, j’étais opérationnel alors même qu’il y a 2 semaines j’étais encore au marathon des sables. J’ai très peu de kilomètres depuis 6 semaines mais j’étais présentable…!
Je termine un peu frustré tout de même car c’est pas cool de ne pas pouvoir jouer jusqu’au bout surtout dans ces conditions là qui sont assez atypiques !
Le week-end prochain, je disputerai 2 compétitions: 1 à pieds, 1 à vélo.
un 10km le samedi et une compét de vélo le dimanche matin (départ 8h à 1h30 de route de la maison hum c’est bon ça !)
Mon objectif vélo à venir est une cyclosportive dans les Vosges le 8 mai qui est une 1ere étape vers mon défi vélo 2015: le tour du Mont Blanc(330km) le samedi 18 juillet suivi le lendemain de l’étape du Tour entre saint Jean de Maurienne et La Toussuire.
Côté course à pieds, mon objectif à venir se tourne vers l’ultra trail montagneux de la vallée des lacs Gérardmer Vosges long de 85km et qui se déroulera dans 2 petits mois.
De retour de quelques jours passées dans les Vosges.
Vélo et course à pieds au programme tôt le matin avant de profiter le reste du temps et de manger quelques chips et glaces aussi…!!
Le nouveau vélo répond très bien, mon Dieu ce que B’twin sait désormais créer de superbes machines…
Ce week-end est sportif pour moi car je m’aligne sur une course cycliste dimanche. C’est mon retour ! Je suis à court de kilomètres au retour du MDS et le physique doit être encore ménagée mais je vais profiter de l’instant tout de même.
Durant 1 mois, je vais enchainer des courses de vélo mais en étant attentif au physique et au contrecoup éventuel du MDS.
Avant cela, le week-end va être sportif toujours puisque je suis bénévole signaleur sur une épreuve à pieds dans ma région samedi matin puis j’emmène mon fils de 6 ans disputer sa petite course de vélo l’après-midi.
Je suis un peu en retard pour faire mon résumé sur MDS mais j’ai tout écrit sur un petit calepin donc je vais pas oublier ce que j’ai à écrire…!!
Entre les entraînements, mon métier, tout le reste et mon organisation prochaine de L’Armentiéroise course à pieds dans mon village dimanche 31 mai, je dois gérer…!!
Groupe Shimano Dura-Ace Di2, jusqu’au bout des pédales. Équipement carbone pensé au plus juste. Roues Mavic R SYS carbone (en complément de l’autre paire de roues RAR SVELT)
A ceux qui parlent encore de vélo « décathlon »: passez votre chemin…
Le réveil sonne à 5h. Avant de partir, j’ai choisi de faire 30′ de home trainer tranquillement pour solliciter un peu le corps avant un très long trajet annoncé jusque le site du marathon des sables : hé oui, c’est le grand jour…
Il est maintenant 6h30, j’enlasse mes proches et ferme la porte de la maison : c’est parti.
Je retrouve Arnaud,Bernard et Larbi qui sont 4 amis. On part tous les 4 tenter l’aventure et on a même monté une équipe « team KBLÉ »,
Cyrille, l’autre membre de notre team et qui a du déclarer forfait pour le MDS est celui qui nous accompagne en voiture jusque l’aéroport d’Orly.
Le vol TRANSAVIA jusque Ouarzazate se passe sans problème, L’avion est affrété exclusivement pour l’événement donc il n’est rempli que de compétiteurs Français.
Au total, c’est près d’une dizaine d’avions qui sont affrétés.
Arrivée au Maroc, grosse chaleur.
Les formalités à la douane sont longues puis on récupère les bagages. C’est l’organisateur en personne Patrick BAUER, qui nous accueille à la sortie. je lui glisse un petit mot, il me prend dans ses bras: » bienvenue » me dit-il.
On monte dans le bus pour 6 heures de trajet.
Je découvre les paysages, la nature, les visages Marocains, On traverse des endroits totalement perdus où se perdent quelques habitations de nomades, Des habitants nous saluent de la main, je réponds, La route n’est pas très bonne. j’en profite pur laisser un dernier texto et appeler mes proches car après le réseau ne passera définitivement plus.
On échange entre participants et bien sur entre nous 4. On rigole bien, on se chambre aussi : c’est une grande spécialité de nous 4 : Bernard,Arnaud,Larbi et moi… ! Nous sommes solidaires, il y a des valeurs humaines qui se dégagent et ça sent bon la vie tout ça.
Pause pique nique (fourni par l’organisation), Quelques enfants sorties de nul part viennent auprès des bus. Je donne à l’un d’eux ma petite briquette de jus d’orange.
Il est 23h, on arrive enfin au bivouac situé en plein désert au milieu de nul part !,
Aussitôt, chacun doit prendre trouver sa tente berbère numérotée. Il restera dans ce numéro de tente toute la semaine. Par chance, nous prenons place tous les 4 dans la même et il n’y a qu’une personne en + avec nous, On sera donc 5.
Tout les participants sont désormais arrivés soit 1350 coureurs répartis dans des tentes comme la notre.
Y a pas de lit bien sur, on dort à même le sol empierré avec pour seul protection un tapis : c’est un peu rustique ! La tente n’est en fait qu’un toit donc on voit très bien les étoiles et c’est aéré c’est le moins qu’on puisse dire.
Nous avons le droit à un repas ce soir car l’autonomie alimentaire ne débutera que dimanche matin. On va donc tous les 4 manger un bout autour d’une petite table ronde ou nous somme assis à même le sol ( y a pas de chaises là bas, faut oublier !).
Je sors mon sac de couchage, il est temps de se reposer,
Avant de s’allonger, direction les toilettes…Ah oui, je vous ai pas dit ici y a pas de toilettes donc c’est direction le rocher ou derrière le petit buisson. L’organisation nous distribue des « sacs à caca » » pour faire ses besoins dedans et basta !!! Il y des poubelles ensuite pour mettre sa récolte du matin ou du soir.
Si tu es pudique, tu le resteras pas ou bien tu vas finir le marathon des sables constipé.
Le sommeil ne sera pas très bon car la qualité de « la literie » surprend pour la 1ere nuit ! C’est jour de pleine lune.
On se réveille à 6h, avec le sourire. Nous y voilà !
Ne jamais se laisser dire que quelque chose est impossible:
81e du 30e Sultan marathon des sables
250km 30h de course à pieds 1360 coureurs de 44 nationalités.
Une aventure sportive et humaine incroyable,un moment de partage entre 4 amis partis tenter l’aventure ensemble, un enrichissement de soi, une incitation à l’apaisement, une tranche supplémentaire à mon mille feuilles de sportif.
Qu’il n’ait plus de craintes, le désert me reverra…Inchallah
Mon compte rendu jour par jour à venir avec photos
Le marathon des sables, départ demain pour le Maroc. Je vais retrouver mes 3 amis Arnaud,Bernard, Larbi avec qui je vais partager l’aventure.
Nous sommes aussi engagés au classement par équipes sous le nom de TEAM KBLÉ
D’abord 2h30 de vol puis 4h de bus et enfin 1h en camion « benne » jusque dans le désert.
La première étape est dimanche. Le journée de samedi va être consacré aux vérifications techniques et au briefing.
6 étapes sont à accomplir pour près de 270km le tout dans le Désert du Maroc…
Je ne vais pas tout réexpliquer le règlement de cette épreuve et sa difficulté apparente, je crois que vous êtes pas mal à connaitre ce qu’est le MDS…
Je vous promets, à mon retour, de tout vous expliquer sur le déroulement de cette épreuve et comment je l’ai vécu: sachez que j’emmène un tout petit calepin pour noter mes impressions et pouvoir ainsi coucher sur du papier ma course.
Depuis 18 mois, j’ai enchaîné des victoires, des blessures, des doutes, des joies, des colères, des défaites mais jamais j’ai douté ne pas être à ce rendez-vous.
Je me suis préparé, je suis bien, je suis prêt je crois à affronter mon Everest.
ça me parait un peu « chaud’ de faire successivement environ 50km, 35km,35km,100km,42km,22km mais bon…!
Je suis fier d’être au rendez-vous et je remercie déjà ceux qui contribuent au quotidien à me rendre l’existence compatible avec ma vie d’athlète. Mes proches savent que malgré mon expérience de sportif de haut niveau j’ai jamais fait un truc pareil. Ils savent aussi que je serai à jamais un coureur cycliste qui fait de la course à pieds et non l’inverse, ils savent aussi que ma jambe gauche n’est pas celle des autres en pareil circonstance alors ils se disent: » j’espère qu’il va arriver à être heureux ».
Oui c’est bien ça l’objectif: « chercher le bonheur ».
Pour en terminer, je remercie celui qui m’a « vendu » et plus ou moins offert ce projet, il sait bien qui il est…
Ce n’est pas une fin en soi, le MDS n’est qu’une étape supplémentaire dans ma carrière sportive.
Je porterai le dossard 1071.
Je vous embrasse tous, rendez-vous la médaille autour du cou…
Eric
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.